1- Loin vers l'infini s'étendent de grands prés marécageux. Et là-bas nul oiseau ne chante, sur les arbres secs et creux. O terre de détresse, où nous devons sans cesse, piocher, piocher. |
2- Dans ce camp morne et sauvage, entouré de murs de fer, Il nous semble vivre en cage, au milieu d'un grand désert. O terre de détresse, où nous devons sans cesse, piocher, piocher. |
3- Bruits des pas et bruits des armes, sentinelles jours et nuits. Et du sang, des cris, des larmes, la mort pour celui qui fuit. O terre de détresse, où nous devons sans cesse, piocher, piocher. |
4- Mais un jour dans notre vie, le printemps refleurira. Liberté, liberté, chérie, je dirai "tu es à moi." O terre enfin libre, où nous pourrons revivre, aimer, aimer. |